PLANIDEX est un planificateur financier conseil (PFc)
Vous voulez être absolument certain que vous aurez des conseils objectifs, neutres, dans votre intérêt supérieur et qui couvrent l’ensemble de votre situation, c’est un PFc qu’il vous faut.
De quoi s’agit-il ?
** IMPORTANT** Ce n’est pas un un nouveau titre professionnel. Ce n’est pas non plus une question de compétence ou d’intégrité. Il s’agit simplement de clarifier la relation-conseil de PLANIDEX avec nos clients étant donné la confusion en la matière.
Un planificateur financier conseil est un planificateur financier, autonome, rémunéré à honoraires fixes pour les services-conseil qu’il vous rend. Chacun des qualificatifs est important.
Consulter: Grille du planificateur financier conseil
La rémunération à commission est une source de conflits d’intérêts potentiels
Le mode de rémunération de rémunérations est un élément clé dans la relation client – conseiller. Cette situation est problématique pour un planificateur financier qui est aussi inscrit à titre de :
- Représentant en épargne collective (vente des fonds communs de placement)
- Conseiller en sécurité financière (ventes des assurances et des rentes)
Il est alors rémunéré par les commissions sur les produits vendus et reçus du courtier auquel il est affilié. Ce planificateur financier multipermis est-il un conseiller ou un vendeur déguisé ? (article)
Le consommateur fait face à des situations ambigües et inconfortables où conseil et vente sont imbriqués l’un dans l’autre. Il ne peut pas être absolument certain si le conseil est dans son seul intérêt ou vise indirectement à acheter un produit par la suite.
Les honoraires au prorata des actifs gérés sont une source de conflit d’intérêts
Pour éviter d’être qualifié de vendeur à commission, on voit de plus en plus apparaître la rémunération à honoraires. À titre d’exemple, le client paie 1% des actifs gérés au courtier. Ce dernier verse en retour une partie de ce montant au conseiller. On vous dit que cela aligne les intérêts du client et du conseiller : la croissance de vos actifs est bénéfique aux deux.
Là encore, les sources de conflits d’intérêts sont bien présentes :
- Rembourser une dette qui réduit les actifs gérés
- Peu d’actifs financiers à gérer (entrepreneur ou un participant à un régime de retraite collectif)
- Transférer ou conserver un fond de retraite collectif lors d’une rupture d’emploi
La rémunération à salaire dans les institutions financières
Comme disait Jean de La Fontaine « Sotte est la brebis qui au loup se confie».
Les établissements financiers ont bien compris cet inconfort. Elles emploient une kyrielle de planificateurs financiers qui sont rémunérés à salaire (et boni) dans le but de rassurer la clientèle sur la séparation entre le conseil et la vente. Une situation qui est commune dans les banques, les Caisses populaires et les fonds de professionnels.
C’est aussi la situation la plus ambiguë et la plus problématique. Car il est un employé rémunéré à SALAIRE par une organisation qui reçoit des commissions pour les produits (généralement des produits maison) qu’elle vend.
Soyons clairs et transparents et tout le monde sera gagnant
Rien pour clarifier ces situations, on vous offre une «planification financière» gratuite. L’objectif ultime est de vous vendre des produits.
[perfectpullquote align=”right” cite=”” link=”” color=”#FF0000″ class=”” size=””]Comment vous assurer de l’objectivité et de la pertinence des conseils offerts lorsque la rémunération de ce «conseiller» est directement influencée par le choix et l’ampleur de vos achats de services financiers?[/perfectpullquote]
La vente des produits financiers est un maillon essentiel. Il est tout à fait normal d’être rémunéré pour guider le consommateur, car les produits sont complexes. Les personnes qui le font sont honnêtes, compétentes, consciencieuses et rendent de précieux et indispensables services à leurs clients.
Cependant, nous sommes dans le business de la vente et du marketing et non du conseil. D’ailleurs, il y a un adage qui dit : « Pas de vente, pas d’actifs à gérer alors pas de conseil ».
Conclusion
Force est de constater que le titre de «planificateur financier» ne permet pas de circonscrire la relation professionnelle. Certes, il y a un code de déontologie et des obligations de divulgation. Si c’est nécessaire, c’est loin d’être suffisant.
Le vocable de planificateur financier conseil (PFc) clarifie la relation-conseil pure que nous entretenons avec nos clients. En anglais, c’est connu sous le nom de: « fee and advice only financial planner).
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