Les bourses sont devenues trop folles pour les institutions ?

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Publié en novembre 2011 et mise à jour en mars 2022

La bourse

Les bourses sont devenues trop folles?

Les interventions politiques qui sont de nature imprévisible et pas toujours logique, déterminent beaucoup plus les mouvements de marché sur 3 à 12 mois que les données économiques ou la santé financière des entreprises.

Les chocs externes viennent aussi perturber les marchés : pandémie, tension géopolitique …

Les bourses sont devenues trop folles pour les institutions ? Quels sont les constats et les leçons pour les investisseurs individuels ?

Les caisses de retraite se questionnent.

Les bourses sont devenues trop folles pour les institutions. Pour la portion équité les solutions de diversifications classiques ne fonctionnent plus aussi bien. En période de chute, les marchés sont tous corrélés. Que font les institutions pour se diversifier ?

En termes de diversification, ils se tournent de plus en plus vers des actifs réels pouvant générer plus de revenu à long terme en sacrifiant la liquidité à court terme (4 à 10 ans). Ils investissements dans des projets privés: immobiliers, infrastructures, agriculture… pouvant apporter diversification, stabilité et sources de revenus stables.

De tels actifs ne sont pas cotés en bourse. Ce qui a pour effet d’amoindrir (artificiellement disons-le) la volatilité des actifs détenus dans l’ensemble du portefeuille. Mais cela rend aussi plus hasardeux l’évaluation des rendements en cours de route et la comparaison à des actifs conventionnels ou des indices de références.

On voit aussi des achats d’actions de compagnies cotée en bourse pour ensuite les restructurer et les retirer de la bourse.

Quels constats et des leçons peuvent-en tirer les investisseurs individuels?

1- Quand on se compare, on se console.

Même les pros ont de la difficulté avec le niveau de volatilité à court et moyen terme des marchés. Une chose est sûre, il faudra composer avec un niveau de volatilité plus grande des marchés boursiers et des rendements anémiques des revenus fixes traditionnels.

2- Des FNB à la rescousse

Même si elles seront corrélés au marché bousier mais dans une moindre mesure, des FNB permettent d’investir dans: les infrastructures, l’agriculture, l’immobilier.

3- Est-ce la fin du acheter – conserver ?

Oui et Non (une vraie réponse d’économiste !) L’horizon temporel d’un individu est beaucoup plus court que celle des portefeuilles institutionnels théoriquement éternels.

Donc, on ne peut pas dormir et oublier son portefeuille jusqu’à sa retraite. Une évaluation aux 6 mois est de mise pour corriger le tir et rétablir sa répartition cible.

Quelques pistes:

  •  Respecter son allocation d’actifs cibles
  •  Réduction des frais au maximum donc oublier les fonds communs conventionnels
  •  Prévoir ses besoins de liquidités sur 3 à 5 ans et plus si on est à la retraite ou proche de la retraite
  •  Investir graduellement
  •  Rebalancer son portefeuille plus fréquemment
  •  Diversifier tant les revenus fixes que les placements avec des FNB indiciels

En conclusion

En bref, une bonne planification de vos placements en fonction de votre situation amène sérénité et opportunités.

Les institutions font régulièrement cet exercice d’appariement actifs-passifs. Pour un individu, une mise à jour est requise chaque fois qu’un évènement peut modifier significativement sa situation (retraite, divorce, mariage, décès, héritage, naissance, perte ou changement d’emploie …)