
Dans ce domaine, les intérêts de l’épargnant ne sont pas toujours alignés avec ceux qui le conseillent. D’abord, se rappeler que le REER n’est pas un placement. On n’investit pas dans son REER. Ce dernier est juste un compte avec des particularités fiscales.
On cotise à son REER et ensuite on décide sagement et intelligemment sur la manière d’investir nos cotisations.
Deux points à se souvenir :
le REER est un véhicule de report de l’impôt. Un jour ou l’autre, vous allez passer à la caisse. La logique veut que l’économie d’impôt au moment de la cotisation soit supérieure à l’impôt au moment du retrait. Ce qui est généralement le cas au moment de la retraite pour la majorité d’entre nous.
Le REER est aussi le prétexte pour vous vendre des fonds communs de placement dont les frais de gestion élevés [et pas toujours transparents] grugeront votre patrimoine.
Pour avoir l’heure juste et des conseils dans votre seul intérêt, un planificateur financier conseil est votre meilleur allié. Si vous êtes au milieu de la cinquantaine, une stratégie d’épargne et de décaissement sur mesure peut faire toute la différence entre une retraite ordinaire et une retraite à votre image.
5 situations où vous devriez tourner les dos REER
Ceci étant dit cet article dans les affaires est fort intéressant. On y aborde des éléments généraux pour vous guider ou au moins poser les bonnes questions. Lire l’article au complet. Voici 5 cas où vous devriez tourner les dos REER :
- Vous avez besoin de flexibilité : vos fonds sont requis d’ici les 5 prochaines années
- Vos revenus sont modestes actuellement et sont appelés à croitre dans le futur
- Vous prévoyez déjà une retraite très à l’aise
- Vous comptez sur le SRG [supplément de revenu garanti
- Des cas d’exception s’appliquent : santé, situation matrimoniale, divorce…